Je crois qu’il avait acheté ça sur un marché, pas un marché de l’art mais un marché aux puces. À cette époque je le connaissais pas encore (personnellement je veux dire). On dit qu’il tenait une quincaillerie mais je crois que c’était pas tout à fait vrai. Il était connu pour filer des coups de mains techniques à tout un tas de gens. Un ami qui traînait avec les mecs du marché (le dimanche), m’avait raconté qu’il s’était embrouillé avec un vendeur parce qu’il avait marché sur un tableau. Ça avait fait une telle histoire (selon mon ami). Une autre fois, ce même ami m’avait raconté (si mes souvenirs sont bons) qu’il avait aperçu le gars du tableau un autre dimanche, attablé à un stand en train de prendre méticuleusement en photo des peignoirs. C’était tout ce que je savais de lui à ce moment-là.
Ce texte (801 signes) est un extrait de l’enquête (21’966 signes) menée dans le cadre de la mise en capsule d’un remake du tableau de R.Joly (lui-même remake d’un dessin de Wilson) solidement accroché-et-réalisé par l’apprenti-cambrioleur Xavier Robel (Raptou) avec néon administratif.
Le texte intégral de l’enquête est disponible sur demande.
Xavier
Robel