Capsule 1.60

Tami
Ichino

Capsule 1.60

15.11 — 07.12.19
Vernissage: 

jeudi 14 novembre dès 18h

Capsule 1.60
Tsukihigai, 2019

Tsukihigai est une sculpture en forme de coquillage fabriquée en papier mâché peint à la manière dont je traite mes peintures. Elle s’inspire des coquilles de Pectinidae, une espèce marine dont les deux valves assez rondes et plates sont chacune d’une couleur différente : rouge profond pour l’une et jaune pâle pour l’autre. C’est de là que vient son nom en anglais : Sun and Moon Shell ou encore en japonais :Tsukihigai (littéralement : coquillage-lune-soleil) et qui a inspiré à Misuzu Kaneko un poème du même nom qui parle de la rencontre du Soleil et de la Lune au fond de la mer. Deux objets célestes, une étoile chaude et un satellite froid, qui s’opposent et se joignent et se retrouvent plaqués au mur en silence. 

Tsukihigai, 2019, papier, colle, acrylique, 108x 55x 6 cm - Crédit photo Thomas Maisonnasse

 

 

 

EDITION

 

Tami Ichino – Ondes

 

Tami Ichino développe un travail de peinture aux apparences simples, sereines et à l’équilibre très étudié, et révèle ainsi différentes facettes du monde. Elle donne à ses tableaux une portée métaphorique et en fait les témoins d’une réalité invisible. D’un format généreux, richement illustré, rendant compte exclusivement de la production en peinture des dix dernières années de Tami Ichino, la publication, trilingue (français/anglais/japonais) s’organise autour de 3 textes (Yoko Nose, Michele Robecchi, Karine Tissot), croisements de regards de différentes provenances autour de l’univers singulier de Tami Ichino.

 

Auteurs:
•Yoko Nose, critique d’art et conservatrice au Musée d’art municipal de Toyota, Japon: « l’Elégance du silence »
•Michele Robecchi, critique d’art, curateur indépendant et éditeur aux éditions Phaidon, basé à Londres: « Des choses qui ne peuvent être vues mais qui sont »
•Karine Tissot, historienne de l’art et critique d’art, directrice du Centre d’art contemporain d’Yverdon-les-Bains: « La Musique de la forme » 

 

 

Tami Ichino est née en 1978 à Fukuoka, Japon. En 1997, elle part pour la France ou elle y étudiera les Beaux-Arts d’abord à Lyon (ENBAL 1998-2000), puis à la Villa Arson à Nice (2000-2001), ensuite à Genève (HEAD 2001-2005) ou elle vit et travaille. Depuis 2002, elle a participé à diverses expositions nationales et internationales. 2018 Silent vibration, Gowen contemporary, Genève ; Beirut Art Fair, Seaside Arena, Beirut ; Art Paris, Grand palais, Paris ; Alpine Dream, Artgenève, Palexpo, Genève 2017 Jeune pousse, Jardin du château de Vuillerens, Vuillerens 2016 Mauvaises graines 2, Topographie de l’Art, Paris, 2015 Bourse Alice Bailly 2015, CHUV, Lausanne, L’HEURE QU’IL EST, Centre d’art d'Yverdon-les-Bains …

Horaires: 

24h/24h depuis le passage des Halles de l'île