Capsule 1.11

Yuki Shiraishi

Capsule 1.11

31.01 — 01.03.14
Vernissage: 

jeudi 30 janvier à 18h

Née en 1984, vit et travaille à Genève. Diplômée de la HEAD de Genève et de l’ENSBA de Paris où elle a étudié auprès de Giuseppe Penone. Mène un travail de dessin, de peinture et d’installation, influencé par l’architecture. Expose en Suisse, en France, au Vénézuela
et au Japon.
Parmi ses récentes expositions : participation à la Nuit Blanche 2013 d’Amiens ; «Disciplines Errantes», exposition de groupe au Musée d’art contemporain MACZUL à Maracaibo, Vénézuela, au printemps 2013 ; «De cela tout disparaîtra, Papillon en l’air», exposition
de groupe à l’Espace des Arts Sans Frontière à Paris en novembre 2012.

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Mon habitation HLM, 2010-2011

La signification de l’habitat peut être définie de différentes façons, chaque personne, chaque société peut en avoir des appréciations différentes. En quelque sorte, occuper des espaces, se mouvoir dans des espaces déterminés peut révéler beaucoup de ce que nous sommes en tant qu’individu ou en tant que société.
Que signifie actuellement l’expression mon foyer ? Dans un monde de plus en plus marqué par les mouvements, les transformations, par la rapidité des communications et d’imposantes distorsions économiques – à savoir le flux toujours plus incontrôlé des capitaux parallèlement au contrôle renforcé des déplacements humains -, comment nous, êtres humains, développons-nous les outils de notre survie ? Au milieu de tous ces phénomènes, comment le foyer construit, que nous percevions comme un îlot de stabilité, peut à tout moment devenir symbolique d’instabilité ?
Aujourd’hui, certains systèmes rejettent avec arrogance l’avancée vers un monde plus humain. Or les mouvements, les migrations, les échanges entre sociétés et entre cultures existent depuis très longtemps. Il est précieux de remarquer que les sociétés nomades, ou pratiquant le nomadisme – au sens de se déplacer physiquement à travers les territoires durant des périodes déterminées, mais aussi spirituellement, en concevant le monde comme le foyer des êtres humains, des êtres vivants – révèlent l’intérêt de vivre le mieux possible en harmonie avec l’environnement.
L’œuvre de Yuki Shiraishi met à l’épreuve une certaine image romantique de ce qu’est notre nature en tant qu’humains, en tant que société, grâce à un geste qui dévoile une immense tension entre ce qui est, ce qui doit être et ce qui veut être. Il s’agit de percevoir comment nous réagissons aux transgressions causées par des phénomènes humains et inhumains.

Lieu et adresse: 

24h/24h
depuis le passage des Halles de l'Ile